samedi 21 avril 2012


Fibromyalgie : un débit sanguin anormal au niveau cérébral?

 
Touchant 2 à 4% de la population, la fibromyalgie est une maladie dont les causes restent floues. Une récente étude montre que la maladie implique des anomalies du débit sanguin au niveau cérébral.

La fibromyalgie ("fibro" = tendons, "myo"= muscles, "algie" =douleur) est un syndrome qui touche environ 2 à 4% de la population dans nos pays.

Reconnue depuis 1992 par l'OMS, la fibromyalgie a longtemps fait l'objet de controverses. D'abord considérée comme une maladie psychiatrique, elle appartient aujourd'hui au domaine de la rhumatologie, bien qu'en réalité la prise en charge idéale se veut interdisciplinaire.

Une maladie atypique

Touchant environ 4 fois plus de femmes que d'hommes, particulièrement entre 40 et 60 ans, la fibromyalgie se manifeste principalement par des douleurs musculaires chroniques et une fatigue importante consécutive à un sommeil non réparateur. Un état dépressif ou anxieux est souvent présent. Le caractère atypique de la maladie rend son diagnostic difficile, enfermant souvent les patients dans une grande culpabilité. La dépression, les troubles du sommeil et les douleurs peuvent être réellement améliorés par une prise en charge, notamment médicamenteuse. Il semble que l'exercice physique puisse aussi améliorer notablement les sensations de douleur.

Un débit sanguin anormal?

Une récente étude a démontré récemment que la fibromyalgie se caractérisait par des anomalies au niveau de la circulation du sang dans le cerveau. Grâce à un scanner SPECT (tomographie computée à émission de photon unique), l'activité fonctionnelle du cerveau a pu être étudiée chez une vingtaine de femmes souffrant de fibromyalgie. Les chercheurs ont pu mettre en rapport ces données avec les sensations de douleur, de dépression, d'anxiété et de handicap rapportées par les patientes. L'étude a ainsi montré qu'il existait un lien direct entre l'importance des anomalies constatées au SPECT et les symptômes. Globalement, les chercheurs ont observé une augmentation du débit sanguin dans les zones cérébrales liées à la douleur et une diminution du débit dans les zones impliquées dans les réponses émotionnelles à cette même douleur. Cette étude pourrait expliquer le peu de résistance à la douleur des patients atteints de fibromyalgie. Pour ceux qui en souffrent, elle est surtout une manière de mettre en avant l'aspect "réel" de la maladie, qui est souvent mis en doute : ces gens qui souffrent et sont tout le temps fatigués, n'ont-ils pas surtout tendance à s'écouter un peu trop ?
 La réponse est aujourd'hui plus clairement que jamais non. En effet, les anomalies observées sont distinctes des processus observés dans la dépression et l'anxiété (anomalies au niveau des neurotransmetteurs). La fibromyalgie est donc bien un syndrome propre.

source: E-Santé.be

La supplémentation en Chiendent officinal procure un apport élevé en 5-HT (5-hydroxy tryptophane) qui est le précurseur de la sérotonine (neurotransmetteur cérébral clef présent en trop faible quantité dans la Fibromyalgie).
La sérotonine intervient prioritairement dans la gestion du sommeil, la sensation douloureuse, ainsi que dans le moral.
La L-Tyrosine est l’acide aminé précurseur des catécholamines (dopamine, noradrénaline, etc.) qui sont les molécules qui transmettent les messages au niveau des neurones (neurotransmetteurs).
Or il est apparu que les patients souffrant de Fibromyalgie ont un déficit important en dopamine et noradrénaline. L’effet de la L-Tyrosine est donc bénéfique pour ce type de pathologie.
Une supplémentation en L-Tyrosine agit sur le stress, l’anxiété et la fatigue. Elle favorise  la mémoire, la concentration mentale, la vivacité d’esprit.

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