Fibromyalgie : un débit sanguin anormal au niveau cérébral?
Touchant 2 à 4% de la population, la fibromyalgie est
une maladie dont les causes restent floues. Une récente étude montre
que la maladie implique des anomalies du débit sanguin au niveau
cérébral.
La fibromyalgie ("fibro" = tendons, "myo"= muscles, "algie" =douleur) est un syndrome qui touche environ 2 à 4% de la population dans nos pays.
Reconnue depuis 1992 par l'OMS, la fibromyalgie a
longtemps fait l'objet de controverses. D'abord considérée comme une
maladie psychiatrique, elle appartient aujourd'hui au domaine de la
rhumatologie, bien qu'en réalité la prise en charge idéale se veut
interdisciplinaire.
Une maladie atypique
Touchant environ 4 fois plus de femmes que d'hommes,
particulièrement entre 40 et 60 ans, la fibromyalgie se manifeste
principalement par des douleurs musculaires chroniques et une fatigue
importante consécutive à un sommeil non réparateur. Un état dépressif ou
anxieux est souvent présent. Le caractère atypique de la maladie rend
son diagnostic difficile, enfermant souvent les patients dans une grande
culpabilité. La dépression, les troubles du sommeil et les douleurs
peuvent être réellement améliorés par une prise en charge, notamment
médicamenteuse. Il semble que l'exercice physique puisse aussi améliorer
notablement les sensations de douleur.
Un débit sanguin anormal?
Une récente étude a démontré récemment que la
fibromyalgie se caractérisait par des anomalies au niveau de la
circulation du sang dans le cerveau. Grâce à un scanner SPECT
(tomographie computée à émission de photon unique), l'activité
fonctionnelle du cerveau a pu être étudiée chez une vingtaine de femmes
souffrant de fibromyalgie. Les chercheurs ont pu mettre en rapport ces
données avec les sensations de douleur, de dépression, d'anxiété et de
handicap rapportées par les patientes. L'étude a ainsi montré qu'il
existait un lien direct entre l'importance des anomalies constatées au
SPECT et les symptômes. Globalement, les chercheurs ont observé une
augmentation du débit sanguin dans les zones cérébrales liées à la
douleur et une diminution du débit dans les zones impliquées dans les
réponses émotionnelles à cette même douleur. Cette étude pourrait
expliquer le peu de résistance à la douleur des patients atteints de
fibromyalgie. Pour ceux qui en souffrent, elle est surtout une manière
de mettre en avant l'aspect "réel" de la maladie, qui est souvent mis en
doute : ces gens qui souffrent et sont tout le temps fatigués,
n'ont-ils pas surtout tendance à s'écouter un peu trop ?
La réponse est aujourd'hui plus clairement que
jamais non. En effet, les anomalies observées sont distinctes des
processus observés dans la dépression et l'anxiété (anomalies au niveau
des neurotransmetteurs). La fibromyalgie est donc bien un syndrome
propre.
source: E-Santé.be
La supplémentation en Chiendent officinal procure un apport élevé en 5-HT (5-hydroxy tryptophane) qui est le précurseur de la sérotonine (neurotransmetteur cérébral clef présent en trop faible quantité dans la Fibromyalgie).
La sérotonine intervient prioritairement dans la gestion du sommeil, la sensation douloureuse, ainsi que dans le moral.
La L-Tyrosine est l’acide aminé précurseur des catécholamines (dopamine, noradrénaline, etc.) qui sont les molécules qui transmettent les messages au niveau des neurones (neurotransmetteurs).
Or il est apparu que les patients souffrant de Fibromyalgie ont un déficit important en dopamine et noradrénaline. L’effet de la L-Tyrosine est donc bénéfique pour ce type de pathologie.
Une supplémentation en L-Tyrosine agit sur le stress, l’anxiété et la fatigue. Elle favorise la mémoire, la concentration mentale, la vivacité d’esprit.
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